Professionnels et partenaires
Pour agir ensemble. Espace réservé au réseau de santé publique montréalais et aux parties prenantes sectorielles, intersectorielles et universitaires.
La participation sociale regroupe toutes les activités qui suscitent des interactions avec d’autres personnes. Il s’agit d’un déterminant clé pour vieillir en santé.
La qualité du réseau social d’une personne de même que sa capacité d’agir comme membre de sa communauté ont un effet positif direct sur sa santé physique et mentale, en plus de contribuer plus largement à la cohésion sociale.
Pour les personnes aînées, la participation sociale est un facteur de protection face aux bouleversements qui surviennent avec le vieillissement.
Les liens sociaux et le sentiment d’être connectés aux autres favorisent un sentiment de bien-être général ou l'adoption de saines habitudes de vie, maintiennent les capacités physiques et cognitives, puis permettent même de prévenir certaines maladies comme la dépression et les maladies du cœur.
La taille et la qualité du réseau social, au Québec 31% des aînés n’ont eu aucun contact avec leur famille (communication ou visite) au cours d’une semaine. Près de 20% rapporte n’avoir aucun ami proche.
Les réseaux personnels assurent notamment un soutien émotionnel et matériel, alors que les réseaux de connaissances offrent, pour leur part des informations privilégiées et des contacts, ce qui peut s’avérer utile pour trouver des ressources en cas de besoin. Or, environ un aîné montréalais sur cinq (20 %) considère avoir un manque de soutien social élevé1.
Toutefois, certains aînés semblent plus susceptibles de rapporter un soutien insuffisant. Parmi les aînés provenant d’un ménage à faible revenu, c’est une personne sur quatre (27%) qui rapporte manque de soutien social. Parmi les personnes aînées qui habitent seul, ce chiffre grimpe à 29,5%). En comparaison, chez les aînés qui ne vivent pas seul, cette proportion tombe à 13,8%.
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1- On parle ici de soutien social au niveau émotionnel ou informationnel, c’est-à-dire une personne à qui parler, ou se confier, à qui demander conseil, à qui demander des renseignements en cas de problème, etc (Statistique Canada, 2006b; Statistique Canada, 2006c).
Le Québec est par ailleurs la région du Canada où les aîné(e)s connaissent le moins leurs voisins : environ 44 % des Québécois de 65 ans et plus connaissent bien les résidents de leur quartier, alors que ce taux varie entre 47 % et 54 % pour l’Ontario, la Colombie-Britannique et la région des Prairies. Dans la région de l’Atlantique, ceci grimpe même à 69%.
La proportion d’aînés Montréalais ayant un faible (ou très faible) sentiment d'appartenance à la communauté locale est de 33,7%, soit environ 1 sur 3. C’est un pourcentage comparable au reste du Québec (34,5%), mais qui demeure plus élevé que dans plusieurs grandes villes (RSS) canadiennes comparables telles que Halifax (22,7%), Toronto (26,7%), Winnipeg (24,7%), Edmonton (29,9%), et Vancouver (23,7%).
Lors d’une enquête sur la santé dans les collectivités canadiennes, on a posé la question suivante : « Combien de fois, au cours de la dernière année, avez-vous senti avoir quelque chose d’important à apporter à la société ? ». À Montréal, c’est une personne aînée sur sept (14%) qui a répondu ne « jamais » avoir senti apporter quelque d’important à la société.
Ce sont 16 % des Montréalais(es) de 65 ans et plus qui consacrent au moins une heure par semaine aux soins ou à l’aide aux personnes âgées sans rémunération. Ceci représente au moins 237 000 heures d’aide non rémunérée par semaine. Ce pourcentage est un peu plus élevé chez les femmes (17,4%) que chez les hommes (14,5%), et il est similaire au reste du Québec (17 %).
À travers son plan d’action régional intégré en santé publique, les équipes d’intervenants rattachés au dossier du vieillissement en santé développent appuient et réalisent des actions de promotion de la participation sociale et de lutte contre l’isolement.
Plus spécifiquement ces actions incluent :
Dernière mise à jour: 2025-04-08