Professionnels et partenaires
Pour agir ensemble. Espace réservé au réseau de santé publique montréalais et aux parties prenantes sectorielles, intersectorielles et universitaires.
La gestion de la fertilité et de la contraception concerne l’ensemble des partenaires dans une relation où il y a possibilité de grossesse. C’est une discussion, pas toujours facile, à avoir entre partenaires dès qu’il est question d’avoir des relations sexuelles. C’est l’occasion de questionner l’autre face à sa vision de la santé sexuelle et de s’affirmer sur ses préférences.
Pistes de discussions à avoir entre partenaires
La décision d’utiliser une méthode contraceptive doit être respectée par l’ensemble des partenaires impliqué·es. Malheureusement, ce n’est pas toujours le cas. Certaines formes de contrôle peuvent s’immiscer dans le processus décisionnel de la personne et avoir une influence négative sur celle-ci. Ces comportements se retrouvent souvent dans des contextes de violence domestique et sont considérés comme des violences à caractère sexuel.
C’est lorsqu’une personne se voit contrainte par une autre personne à prendre ou, au contraire, est empêchée de prendre une méthode contraceptive.
Elle se manifeste de différentes façons :
Le furtivage : briser le consentement
Une relation sexuelle consentie avec condom implique qu’il sera utilisé du début à la fin de l’acte sexuel. Si une personne décide de retirer le condom sans en aviser son ou sa partenaire, c’est une agression sexuelle, punissable par la loi. C’est ce qu’on appelle le « furtivage » (stealthing) et c’est une pratique plus commune qu’on le pense.
L’interférence contraceptive, c’est le fait de nuire au processus décisionnel quant à la contraception d’une personne, en tentant d’influencer ses choix. Cela touche tous les types de contraceptifs. Voici quelques exemples
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Si vous vivez une de ces situations et souhaitez en parler, des ressources sont répertoriées ici
Dernière mise à jour: 2025-04-08