Professionnels et partenaires
Pour agir ensemble. Espace réservé au réseau de santé publique montréalais et aux parties prenantes sectorielles, intersectorielles et universitaires.
Dans cette section, nous discuterons de plusieurs facteurs en lien avec la salubrité du logement, soit l’humidité excessive et les moisissures; les blattes et rongeurs; et les punaises de lit. Nous approfondirons également sur l’abordabilité du logement.
La réglementation montréalaise stipule que pour être salubre, « un bâtiment ou un logement ne doit pas porter atteinte à la santé ou à la sécurité des résidents ou du public en raison de l’utilisation qui en est faite ou de l’état dans lequel il se trouve ». Les facteurs affectant la salubrité sont reliés notamment au manque d’entretien de l’enveloppe (étanchéité, isolation, revêtement) et d’autres éléments du bâtiment (installations sanitaires, plomberie, ventilation, etc.); à la qualité de l’air intérieur (moisissures, humidité excessive, etc.); à la présence d’animaux ou d’insectes indésirables (rongeurs, blattes, punaises de lit, etc.); à la présence de contaminants chimiques dans l’environnement intérieur (plomb, radon, amiante, etc.); aux contaminants provenant de l’extérieur (bruit et pollution atmosphérique); et aux habitudes des occupants (fumée de tabac, entassement compulsif, gestion parasitaire inadéquate, etc.).
L’insalubrité des logements peut avoir de multiples effets sur la santé des occupants. La présence de plusieurs facteurs d’insalubrité en même temps n’est pas rare et augmente la probabilité que les gens exposés développent des problèmes de santé. Dans la majorité des cas, les problèmes de santé ou les symptômes causés par l’insalubrité disparaissent lorsque les gens quittent les lieux insalubres ou que l’insalubrité est gérée et éliminée. Il est donc essentiel d’empêcher ces problèmes par un entretien préventif des bâtiments et de corriger rapidement toute situation pouvant causer un problème d’insalubrité.
Au Canada – comme dans plusieurs pays – la situation d’inabordabilité du logement est communément définie comme le fait de consacrer plus de 30 % du revenu du ménage au logement. L’inabordabilité du logement constitue un réel enjeu de santé publique puisque les ménages qui consacrent un trop grand part de leur revenu au logement ont plus de difficulté à répondre aux autres besoins de base, y compris la nourriture et les médicaments. Par ailleurs, le prix élevé des logements contraint certaines personnes à demeurer dans un logement insalubre, faute de pouvoir trouver un logement adéquat à prix abordable.
Tout comme les logements, certains bâtiments tels que les écoles, les milieux de garde ou les établissements de santé par exemple, peuvent présenter des situations d’insalubrité nuisibles à la santé de leurs occupants.
Les facteurs affectant la salubrité sont reliés notamment au manque d’entretien de l’enveloppe (étanchéité, isolation, revêtement) et d’autres éléments du bâtiment (installations sanitaires, plomberie, ventilation, etc.); à la qualité de l’air intérieur (moisissures, humidité excessive, etc.); à la présence d’animaux ou d’insectes indésirables (rongeurs, blattes, punaises de lit etc.); à la présence de contaminants chimiques dans l’environnement intérieur (plomb, radon, amiante, etc.); ou encore aux contaminants provenant de l’extérieur (bruit et pollution atmosphérique).
L’insalubrité des milieux institutionnels peut avoir de multiples effets sur la santé des occupants. La présence de plusieurs facteurs d’insalubrité en même temps n’est pas rare et augmente la probabilité que les gens exposés développent des problèmes de santé. Dans la majorité des cas, les problèmes de santé ou les symptômes causés par l’insalubrité disparaissent lorsque les gens quittent les lieux insalubres ou que l’insalubrité est gérée et éliminée.
Il est donc essentiel d’empêcher ces problèmes en investissant les ressources nécessaires à un entretien préventif des bâtiments et pour corriger rapidement toute situation pouvant causer un problème d’insalubrité.
La Direction régionale de santé publique collabore avec plusieurs partenaires, dont les Centres intégrés universitaires de santé et de services sociaux (CIUSSS), la Ville de Montréal et ses arrondissements, l’Office municipal d’habitation de Montréal (OMHM) et les organismes communautaires en matière de logement.
La DRSP s’est doté d’un plan d’action régional intégré de santé publique pour 2016-2021, guidant les interventions. La DRSP s’engage à :
Dernière mise à jour: 2025-04-08