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La matière particulaire, dont les particules ultrafines (PUF), les particules fines d’un diamètre de 2,5 ou 10 micromètres (PM2,5 et PM10), l’ozone (O3), les oxydes d’azote (NOx), certains composés organiques volatils (COV) à l’origine de l’ozone sont des exemples de composantes de la pollution atmosphérique. Ces polluants peuvent également exercer une influence plus locale, par exemple au niveau d’un quartier, si une source locale de ces polluants est présente. D’autres types de polluants de l’air peuvent aussi être impliqués, en fonction de la source de polluants (ex. émissions industrielles, proximité aux grands axes routiers, etc).
En 2013, l’OMS a classé la pollution atmosphérique et une de ses composantes principales, la matière particulaire, comme étant cancérigène pour l’humain. Plusieurs études rapportent des effets sur la santé en lien avec la pollution atmosphérique, dont les PM2.5 . Les PM2.5 sont un amalgame de fines particules de matière solide (dont des métaux dans certains cas) et de gouttelettes d’eau. En raison de leur très petite taille, elles pénètrent profondément dans les poumons, jusqu’aux alvéoles. Certaines particules très fines peuvent également atteindre la circulation sanguine. Elles provoquent une réaction inflammatoire au niveau pulmonaire, entraînant, entre autres, des effets pulmonaires à court et à long terme.
Les NOx sont des produits de combustion, en provenance, entre autres, des moteurs. Ils se retrouvent donc en plus forte concentration autour des voies de circulation. Combinés au carbone (pouvant être issu des COV) et du rayonnement solaire, les NOx forment l’ozone, un polluant secondaire. Le dioxyde d’azote (NO2) est souvent utilisé comme indicateur du mélange de polluants présent le long des grands axes routiers. À ce titre, l’OMS recommande des valeurs guide pour ce polluant dans le but, entre autres, de protéger des effets sur la santé du mélange de polluants se trouvant le long des grands axes routiers.
La pollution de l’air peut entraîner ou aggraver les maladies chroniques comme les maladies cardiovasculaires et respiratoires, entraîner des symptômes respiratoires et causer des décès prématurés chez des personnes ayant des maladies chroniques. La pollution atmosphérique est également classé comme cancérigène, notamment pour le cancer du poumon.
D’autres effets sur la santé sont également possibles, en fonction du polluant impliqué et du profil d’exposition de la population. Par exemple, le mélange de polluants en lien avec les émissions des moteurs des véhicules peut entraîner des effets au niveau respiratoire chez les enfants habitant à proximité des grands axes routier.
D’autres types d’effets peuvent provenir de la proximité entre les immeubles résidentiels et les émetteurs locaux de polluants de l’air. Par exemple, des nuisances olfactives générées par des polluants de l’air odorants ou des nuisances en lien avec l’émission de poussières grossières ou particules fines d’un site commercial ou industriel peuvent résulter de cette proximité entre les différents usages.
Pour plus d’informations sur les effets à la santé de la pollution atmosphérique et des polluants associés, vous pouvez consulter le document La qualité de l’air à Montréal 2023 ou la page Pollution de l’air.
Selon la Ville de Montréal, les principales sources de PM2,5 pour l’agglomération de Montréal sont les suivantes :
Depuis la mise en place du Règlement concernant les appareils et les foyers permettant l’utilisation d’un combustible solide, on observe une diminution des concentrations du marqueur de la combustion du bois dur, le lévoglucosane, dont la seule source possible dans l’air ambiant est la combustion du bois. Cette tendance, est appuyée par une légère baisse des concentrations de particules fines observées. Pour plus d’informations, vous pouvez aller consulter le rapport de la Ville de Montréal sur l’impact du règlement sur le chauffage au bois..
Le Réseau de surveillance de la qualité de l’air de la Ville de Montréal suit en temps réel les concentrations de divers polluants de l’air à plusieurs stations d’échantillonnage réparties sur l’Île de Montréal et dresse un bilan annuel des concentrations.
La DRSP prend les mesures nécessaires pour remplir son mandat de protection de la santé de la population et de surveillance de son état de santé, en collaboration avec nos partenaires. Nous menons plusieurs interventions pour réduire l’exposition de la population aux polluants présents dans l’air :
Afin de réduire l’exposition de la population de l’agglomération de Montréal aux polluants de l’ai extérieur et les inégalités sociales de santé qui y sont liées, la Ville de Montréal et la Direction régionale de santé publique se sont engagés mutuellement à :
Pollution atmosphérique régionale
Pollution atmosphérique locale
Dernière mise à jour: 2025-04-08