Professionnels et partenaires
Pour agir ensemble. Espace réservé au réseau de santé publique montréalais et aux parties prenantes sectorielles, intersectorielles et universitaires.
L’hépatite B est une infection qui fait encore des ravages importants dans certains pays. Au Canada et au Québec, heureusement, son incidence diminue continuellement depuis le début des années 1990. Ces succès sont attribuables, entre autres, à l’accès à la vaccination gratuite par :
À Montréal, il y a encore plus de 500 nouveaux cas d’infection par le virus de l’hépatite B déclarés à chaque année. De ce nombre, de 2013 à 2015, entre 5 et 10 cas seulement étaient des cas d’infection aigue ayant potentiellement été acquises au Québec, correspondant à un taux de 0,5 cas d’infection aigue par 100 000 personnes-années. Les autres cas rapportés sont en majorité des infections chroniques acquises à l’étranger.
L’infection aigue est rarement létale (moins de 1 % des cas). Une infection chronique, cependant, peut entraîner des séquelles à long terme, telles l’hépatite chronique active, la cirrhose et le carcinome hépatocellulaire.
Certains groupes de personnes sont particulièrement à risque d’acquérir l’hépatite B. Citons, les nouveau-nés de mères infectées, les personnes non immunes qui vivent ou ont des contacts sexuels avec des personnes infectées ainsi que les personnes non immunes qui ont des comportements les mettant à risque d’infection : utilisateurs de drogues injectables ou par inhalation, hommes ayant des relations sexuelles avec d’autres hommes, personnes ayant plusieurs partenaires sexuels.
Vaccination des personnes faisant partie des groupes à risque d’acquisition d’hépatite B
De plus la DSP de Montréal recommande la vaccination gratuite des groupes de personnes suivants :
Dernière mise à jour: 2025-04-08